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Exemples de petits délits

Dès qu'un transfert a lieu, il y a plus qu'une “simple” amende. Maintenant, un casier judiciaire est établi et en plus il y a un peine pécuniaire, dans ces exemples entre trois et douze peines journalières. Elles sont généralement conditionnelles dans le cas d'une première condamnation, et ne doivent donc pas être payées. Par le passé, à la place de ces peines journalières, il y avait des peines d'emprisonnement (voir exemple en fin de page), qui étaient également conditionnelles la première fois. Une inscription au casier judiciaire était également courante. Le montant de la peine journalière dépend de la situation personnelle (revenus, patrimoine, obligations alimentaires) et varie de 30 à 3000 francs par peine journalière.

Peine au Tessin

La vente de 50 grammes a donné lieu à une condamnation pour délit (peine pécuniaire 20 peines journalières, inscription au casier judiciaire, plus une amende et des frais de 400 francs). Les actes de consommation ont peu d'importance dans la sanction. Ce qui est décisif, c'est le transfert, qui conduit à un niveau de criminalité plus élevé.

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Peine à Lucerne

Il n'est pas possible de dater exactement cette ordonnance pénale, nous estimons qu'il s'agit de 2008. Une sanction classique - probablement due à un décès. Si la culture avait été exclusivement destinée à la consommation personnelle, seule une amende pour une contravention aurait dû arriver. Il s'agit maintenant d'un délit.

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Ordonnance pénale à Berne

L'amende doit être payée, la peine pécuniaire conditionnelle pas. Cette somme ne devra être versée que si une telle infraction se reproduit pendant la période de probation. Les frais doit également être payé.

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Ordonnance pénale à Berne

Similaire à la première accusation pénale, mais avec “seulement” trois peines journalières peine pécuniaire.

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Ordonnance pénale au Valais

Voici un exemple de condamnation à trois jours de prison. Il remonte à l'époque précédant la lois sur les peines pécuniaires.

Même si la sanction ci-dessous a été créée le 1er avril 2004 : Ce n'est pas une blague. Le Valais a longtemps été connu comme une région très répressive, mais cette punition bat tous les records. La femme en question a été surprise par la police avec un gramme de beuh, puis a admis avoir dépensé environ 20 francs pour sa consommation sur une période de quatre mois. Elle n'avait jamais rien vendu auparavant, mais elle donnait gratuitement aux autres. Elle n'avait jamais eu affaire à la police auparavant - c'était donc sa première fois.

Pour cette activité illégale ridiculement mineure, elle a été punie de trois jours de prison, avec un sursis de deux ans. Et en plus de cela, elle doit payer 301.20 francs de frais. Tout cela pour un gramme et en admettant une consommation occasionnelle, un achat et une distribution gratuite. Nous voyons ici clairement ce qu'un juge malveillant peut faire avec la loi actuelle sur les stupéfiants s'il le veut. La simple consommation (sans possession, achat, transmission, etc.) peut déjà être sanctionnée par une peine d'emprisonnement. C'est ce que dit la loi.

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Dernière modification : 2023/12/22 21:16

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Aperçu juridique

Shit happens 15 (été 2023)

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