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Lentement, la question du chanvre semble reprendre de l'ampleur. Diverses initiatives sont en cours en Suisse, et des percées importantes ont même été réalisées aux États-Unis et en République tchèque. Beaucoup de choses sont encore en mouvement et ne sont pas entièrement claires, mais il y a des raisons d'espérer.
En Suisse, une année calme se profile derrière nous en termes de politique du chanvre. Après l'adoption de la révision partielle de LStup et le rejet de l'initiative sur le chanvre à la fin de l'année 2008, il n'y a plus eu grand-chose de nouveau dans le public concernant le THC. Mais en arrière-plan, trois projets avancent. Sur le plan international, les choses ont progressé de manière plus spectaculaire : aux États-Unis, la marijuana médicale pousse dans de nombreux endroits, en République tchèque, quinze grammes de beuh sont devenus légaux le 1er janvier 2010. Et des développements passionnants ont également lieu au Mexique et en Argentine.
Nous avons présenté le contenu de la révision partielle dans Legalize it! 46 (hiver 2008/2009, pages 2 à 4 ; nous vous enverrons volontiers un exemplaire). Vous pouvez également trouver ces informations dans ce Wiki : Entrez “li460204” dans la fonction de recherche pour accéder à l'article. Le 1.1.2010, deux petits articles de cette révision partielle sont entrés en vigueur (articles 3e et 3f). Petit, mais avec effet : grâce à ces deux articles, la prescription d'héroïne peut désormais être poursuivie sans limite de temps. Sans cette entrée en vigueur anticipée, la prescription d'héroïne aurait dû être interrompue à la fin de 2009. Les autres dispositions modifiées ne sont donc pas encore en vigueur et l'ancien site LStup continue donc de s'appliquer sur ces points. La date d'entrée en vigueur des autres articles est encore incertaine, peut-être à la mi-2010, peut-être pas avant début 2011. Néanmoins, nous vous recommandons d'examiner cette révision partielle dès maintenant, car elle est bel et bien à venir. Seul le timing est encore ouvert.
Dans le prolongement de la révision partielle du site LStup (qui excluait en grande partie le problème du THC), la deuxième partie de cette révision partielle a fait son apparition. L'objectif était de trouver une solution au problème du cannabis. Le dimanche de la votation du 30 novembre 2008, l'Association des enseignants, Pro Juventute et AG Jugendverbände ont lancé un appel pour développer un modèle d'amendes à l'échelle nationale. Un tel modèle existe déjà à Saint-Gall (normalement 50 francs amende sans enregistrement de la police, pour un maximum de cinq grammes de cannabis). Le PDC avait également mis en place un tel modèle. En mars 2009, la commission du Conseil national s'est ralliée à ces idées, a officiellement soutenu une initiative parlementaire correspondante et a demandé à sa commission sœur du Conseil des États l'autorisation de poursuivre la réflexion. En novembre 2009, la commission du Conseil des États n'a pas encore pu se résoudre à donner cette autorisation. Mais en janvier 2010, le moment est venu : avec la bénédiction de la Commission du Conseil des Etats (huit voix pour, deux abstentions ; soit un résultat très clair), la Commission du Conseil national peut maintenant commencer à élaborer les détails de ce projet de loi. Et maintenant vient la partie cruciale : quelle doit être la hauteur du site amende d'ordre? Combien de grammes devrait être la limite maximale ? Les cantons peuvent-ils conserver des réglementations plus libérales (par exemple, des avertissements au lieu de amende d'ordre) ? Ce sont ces “détails” qui détermineront si la charge de travail de la police sera seulement allégée ou si les utilisateurs de THC pourront aussi en profiter un peu. La date des nouvelles délibérations de la Commission du Conseil national est encore ouverte. Les dates possibles seraient les suivantes : 22.3, 26.4, 21.6, 30.8, 11.10 ou 1.11.2010.
La conseillère nationale Katharina Prelicz-Huber, ainsi que plusieurs dizaines de cosignataires, demandent une modification de la loi sur les stupéfiants par le biais d'une initiative parlementaire. Elle y demande : “La loi sur les stupéfiants devrait être modifiée de manière à exempter de toute sanction quiconque a. consomme des substances psychoactives de la plante de chanvre ; b. possède ou acquiert des plantes de chanvre pour son usage personnel. En outre, il convient de veiller à ce que la culture, la production, l'importation et l'exportation ainsi que le commerce des substances psychoactives du chanvre fassent l'objet d'une réglementation. Une attention adéquate doit être accordée à la protection des mineurs.” Grosso modo, cette proposition reprend les éléments essentiels de l'initiative sur le chanvre. Cependant, cette proposition vise à modifier la loi, alors que l'initiative sur le chanvre, comme initiative populaire, aurait impliqué une modification de la constitution. Les signataires sont principalement issus du camp de la gauche et des verts, bien qu'il y ait quelques partisans bourgeois. Il est donc peu probable que cette initiative parlementaire soit approuvée. À moins que notre parlement ne se tourne vers le monde et ne s'inspire des États-Unis, du Mexique et de la République tchèque, où des mesures de légalisation ont été prises. Mais au final, il n'y aura pas de légalisation ou de dépénalisation extensive en Suisse tant que le PRD sera divisé sur cette question et qu'une large majorité du PDC sera favorable au maintien des peines. Ainsi, le modèle d'amende réglementaire est la seule proposition qui a une réelle chance de se réaliser.
Maintenant, même les derniers bars pour fumeurs devront interdire de fumer. Les utilisateurs de THC vont-ils simplement accepter tout cela ? Des clubs spéciaux pour fumeurs vont-ils être créés ? Ou la vaporisation prévaudra-t-elle ? Le repli sur la sphère privée va-t-il se poursuivre ? Et que vont penser les voisins ? Eh bien, l'excitation est garantie ! En tout cas, nous proposons toujours nos consultations sur les vaporisateurs.
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