Ceci est une ancienne révision du document !
Si la police trouve du matériel qu'elle considère comme illégal, elle est autorisée à le confisquer (haschisch, beuh, joints, pipes, bols à mélanger, plantes de chanvre, etc.) En d'autres termes, ils prennent ces articles, les étiquettent avec un numéro et les stockent. La police n'est pas autorisée à décider s'ils sont réellement illégaux ou s'ils sont légaux (et doivent être restitués). Ils sont seulement autorisés à saisir ce type de matériel.
Seule l'instance suivante pourra alors décider si ces matériaux sont légaux ou illégaux. Dans les affaires plus importantes, il s'agit d'un tribunal, dans les affaires plus petites (par exemple, un joint et un Rauchi), c'est généralement le juge de police qui décide de l'avenir de ces choses. Le juge de police peut également être appelé juge municipal, gouverneur, juge unique ou juge d'instruction (cela varie beaucoup en Suisse). S'il décide que ce qui a été trouvé est légal, il ordonne qu'il soit rendu. S'il décide que les choses sont illégales, il les confisque définitivement et ordonne aux fonctionnaires de détruire le matériel.
La police s'acquitte de cette mission en transportant à des heures (secrètes) tout le haschisch trouvé et le beuh confisqué, l'attirail saisi et les plantes de chanvre arrachées vers l'usine d'incinération des déchets. Toutefois, une petite partie est également utilisée pour la formation des agents de police. Et les chiens policiers qui sont formés comme chiens renifleurs de drogue ont aussi besoin de matériel de test, bien sûr. (En bas, ça continue.)
Les nuances ne sont pas encore claires pour toi ? Nous pouvons volontiers en discuter personnellement lors de la prochaine rencontre des membres, dans un cadre décontracté.
Tu as eu affaire à la justice ? Nous offrons des renseignements juridiques personnalisés.
Si cette page t'a aidé, merci de soutenir notre travail!
Sur Nouvelles → Politique, tu trouveras un aperçu de ce qui se passe actuellement.
Observe nos conseils sur le camouflage!
En particulier dans le cas de saisies importantes, il peut arriver que la police doive aménager de grands locaux pour accueillir tous les beuh ou les nombreux plants de chanvre. En effet, ces documents doivent être conservés jusqu'à ce que le verdict soit définitif (c'est pourquoi les autorités aimeraient parvenir à l'avenir à ce qu'un juge puisse ordonner la destruction avant même le verdict final).
En octobre 2003, la police tessinoise a stocké des centaines de kilogrammes de beuh dans un ancien dépôt de munitions. Celle-ci a ensuite été cambriolée, ce qui a provoqué quelques moqueries parmi la population : les voleurs ont dû briser cinq portes blindées. Cependant, la police a pu récupérer beuh et arrêter les voleurs. Mais la question se pose naturellement de savoir si les policiers n'avaient pas donné un indice aux voleurs.
À propos : si un policier confisque simplement le beuh ou le hash-piecli de quelqu'un sans faire un dénonciation, vous pouvez être sûr que le policier le fume lui-même ou le vend. Il s'agit d'un comportement criminel de la part de l'agent de police, mais comme il n'y a pas de preuve, il n'y a rien à faire. Si un policier ne veut pas faire dénonciation (parce qu'il a mieux à faire que de poursuivre les fumeurs) et veut quand même agir proprement, il doit exiger que le beuh ou le hasch soit jeté dans un égout. Alors personne ne pourra plus se défoncer.
Ne manquez rien! Suivez-nous sur les réseaux sociaux: