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Quelles sont les règles pour fumer de l'herbe dans l'armée ?

Ce texte n'a pas été révisé depuis longtemps. Toute personne qui possède un aide-mémoire sur les stupéfiants à jour est invitée à nous contacter.

Pas de lutte sans chanvre

De nombreux membres des forces armées fument de l'herbe - ceux qui n'ont jamais fumé de joint avant leur service militaire apprendront alors à connaître le hasch ou la beuh.

En principe, les infractions à la loi sur les stupéfiants sont également traitées par les autorités civiles pendant le service militaire. Toutefois, il existe une exception concernant un petit montant. Cela peut être sanctionné par le commandant de l'unité. C'est ce que stipule l'art. 218 du code pénal militaire :

“Est également soumis à la juridiction militaire celui qui, intentionnellement, consomme ou possède de petites quantités de stupéfiants (…) sans autorisation pendant le service ou commet une infraction à l'article 19 LStup pour sa propre consommation. Le contrevenant s'expose à une sanction disciplinaire.”

L'aide-mémoire sur les stupéfiants (Behelf 51.29 d) de l'annexe 2 précise ce qui suit sur la définition d'une petite quantité :

“Pendant toute la durée du service militaire, la consommation ainsi que la détention et l'acquisition de stupéfiants (…) sont interdites. Si les quantités en jeu sont faibles, une procédure disciplinaire doit être menée contre le membre des forces armées fautif et une sanction disciplinaire (…) doit être prononcée. Les quantités suivantes de stupéfiants peuvent toujours être considérées comme mineures : Produits du cannabis (haschisch, marijuana) 10 g / hallucinogènes et drogues de synthèse (par exemple LSD, ecstasy) 5 pièces / héroïne et autres opiacés 1 g / cocaïne et dérivé de la cocaïne (crack) 1 g.”

Il est étonnant que l'on ait défini une quantité (dix grammes) qui est considérée comme une quantité mineure. C'est quelque chose qui ne se produit pas comme ça dans la LStup. Il y a tellement de violations de l'interdiction des drogues dans l'armée (plusieurs centaines de cas chaque année) que l'opération souffrirait si tous les utilisateurs étaient dénoncés à la police. Le recours indique également : “ La décharge de service n'est pas automatique (…) ”. Ce qui en fait parle pour nous, les fumeurs d'herbe - nous sommes utiles.

Quelles sont les sanctions possibles ?

L'éventail des sanctions va de la réprimande à l'amende disciplinaire (jusqu'à 500 francs), en passant par le couvre-feu (3 à 15 jours) et l'arrestation (jusqu'à 10 jours). Le cas concret est déterminant pour l'évaluation de la sanction. L'arrestation pour consommation seule est tout à fait possible.

Les autres infractions qui vont au-delà de la quantité mineure - ou s'il y a eu trafic - relèvent de la compétence des tribunaux civils.

Fumer de l'herbe et ne pas être en état de travailler

Les conscrits et les membres des forces armées ayant une consommation régulière doivent être évalués par un médecin spécialiste ; il est recommandé de les déclarer “inaptes”. Dans le cas de troubles mentaux liés à une substance, la décision doit être “inapte”. En détail: en cas de consommation régulière (quotidienne, pendant des années), il faut conclure à l'inaptitude au service, mais en cas de consommation régulière limitée aux week-ends, l'aptitude au service peut encore être donnée. (Information tirée de la “Schweizerische Ärztezeitung”, 2000-81, n° 10, page 506 et suivantes) Fumer de l'herbe est une bonne base pour une déclaration d'inaptitude. Mais cela nécessite généralement une “structure de personnalité perturbée”.

Dernière modification : 2023/12/22 21:16

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