Association Legalize it Social Club : le "Hanfstübli" sur le point de démarrer

Autorisations et bureaucratie, recherche épuisante de biens immobiliers et préparation pour le début de la vente : pour que la vente légale de cannabis puisse commencer le 22 août 2023, nous avons dû effectuer de nombreux travaux préparatoires !

Cet été, nous avions indiqué que nous avions mené les premiers entretiens d'admission. A l'époque, nous planifiions encore la vente depuis notre bureau du 25 Quellenstrasse.

Pour vendre légalement, il faut trois autorisations, à savoir celle de la police administrative (VePo), celle de la protection de l'environnement et de la santé (UGZ) et celle du service des permis de construire (AfB).

Alors que la VePo et l'UGZ n'avaient pas d'objection à la vente de cannabis le samedi à partir d'un bureau, l'AfB a soudainement annoncé qu'une procédure de changement d'affectation était nécessaire, ce qui prendrait au moins 12 semaines. Comme une telle procédure nécessite de nombreux accords - avec le locataire principal, le propriétaire, l'architecte et les autorités - nous avons lancé le plan B : vente à partir du camp de base.

Nous avons donc lancé la deuxième demande, cette fois pour un petit atelier dans le camp de base, une cité de conteneurs pour les start-ups et les artistes et créateurs dans le quartier zurichois d'Altstetten (arrondissement 9). C'est là que les participants à l'étude viennent chercher le cannabis qu'ils ont pré-commandé en ligne.

Notre membre active Sonia nous a gentiment sous-loué son atelier privé pour que nous puissions commencer la vente. Un grand merci pour cette possibilité ! Car c'est la seule façon pour nous d'être présents à temps pour le début de la vente. Avec les recettes de la vente, dont nous avons un besoin urgent, nous voulons ensuite payer les dépenses élevées attendues - en premier lieu, bien sûr, la location d'un lieu de consommation.

L'atelier du camp de base est un bien immobilier explicitement prévu pour un usage commercial, nous pensions donc que rien ne s'y opposerait. Mais dans ce cas également, l'Office des permis de construire a annoncé de manière surprenante qu'une procédure de changement d'affectation était nécessaire. En raison de la longueur de la procédure, nous aurions de toute façon manqué le début de la vente le 22 août.

Mais grâce à des négociations habiles et à une escalade, nous avons tout de même réussi à convaincre l'office ! Nous avons maintenant la réponse positive de l'Office des permis de construire. Mi-juillet, nous avons en outre obtenu l'accord du conseil municipal et annoncé notre point de vente à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). La direction du projet part du principe que nous pourrons vendre du cannabis à temps pour le début de la vente de Züri Can, le 22 août.

Le petit atelier du camp de base convient certes comme lieu de vente, mais il n'offre pas assez de place pour un Cannabis Social Club, où plus de trois ou quatre personnes devraient pouvoir séjourner.

C'est pourquoi nous sommes toujours à la recherche d'un lieu approprié pour un local de club dans la ville de Zurich, ce qui s'avère malheureusement quasiment impossible. Ces derniers mois, depuis l'autorisation de l'OFSP, nous avons posé notre candidature pour plus de 150 immeubles. Nous n'avons été invités à visiter que très peu d'entre eux. Pour environ 80 immeubles, nous avons pu clarifier au préalable avec l'administration si notre utilisation et l'installation éventuelle d'un système de ventilation nécessitant un permis de construire entraient en ligne de compte.

Nous avons ensuite été invités à visiter personnellement huit biens immobiliers. Mais en fin de compte, toutes nos demandes de location fermes ont toujours été refusées par le propriétaire. Il nous semble que nous nous heurtons ici à de nombreux préjugés.

Ce processus prend du temps et de l'énergie. Pour chaque annonce qui convient, nous envoyons une lettre de motivation dans les plus brefs délais. Pour chaque invitation à visiter, nous prenons rendez-vous, nous nous rendons sur place et revenons, nous remplissons les dossiers de candidature et nous téléphonons pour répondre à d'éventuelles questions. Nous y consacrons rapidement quelques heures, chaque semaine, et ce pendant des mois… Un temps que nous aurions préféré investir dans la construction d'un local associatif.

C'est ainsi que se présentait le cadre des entretiens :

L'entretien d'admission est une étape décisive pour l'inclusion dans l'étude. Lors de ces entretiens individuels, qui durent généralement de 30 à 60 minutes, nous enregistrons les données des participants dans le système informatique “Züri Can” de la ville. Entre-temps, Sonia et Sven ont réalisé plus de 50 entretiens de ce type. Nous avons donc testé des dizaines d'échantillons d'urine dans toutes les nuances de jaune clair à brun-jaune pour le THC, posé des questions assez personnelles et reçu quelques CV particuliers.

La moyenne d'âge des participants, un peu plus de 40 ans (de 18 à plus de 70 ans), se situe assez exactement dans la moyenne suisse, mais les hommes sont nettement plus nombreux que les femmes. La motivation de la plupart d'entre eux pour participer était d'obtenir enfin une marchandise propre, sans marché noir, et de contribuer à une future légalisation. C'est un groupe diversifié de personnes ayant une cosnommation occasionelle et/ou intensive qui s'est réuni ici. Nous sommes impatients de voir ce qui en résultera !

Actuellement, nous avons 52 membres dans notre base de données. Le nombre d'entretiens d'admission menés est plus élevé, car quelques membres ont dû quitter l'étude en raison de doutes médicaux émis par le médecin de l'étude.

Sur les 52 membres, 47 ont déjà fait établir leur carte d'étude par la ville, quatre participants doivent encore le faire, et un examen médical est en suspens.

Nous avons donc encore de la place pour quelques retardataires ! Si tu es intéressé ou si tu connais quelqu'un, tu peux t'inscrire sur notre site web.

Tout sur notre projet de club social

Cannabis d'étude. Sur la photo, un champ sécurisé de Pure Production : culture de plantes de chanvre pour la production de beuh et de hasch pour le projet pilote zurichois (juin 2023, Argovie)